Matte painter pour le cinéma pendant une trentaine d’années, Jean-Marie Vives est un véritable orfèvre de l’image qui a travaillé avec les plus grands noms du septième art.
Féru d’illustration et de peinture, il consacre pratique professionnelle et production personnelle à la création d’images, auxquelles il voue un véritable culte.
Pionnier et expert du matte painting – une technique qui consiste à combiner dans un même plan une scène réelle et son extension en peinture – surtout en France, on lui doit d’époustouflantes images dans le domaine du cinéma fantastique mais aussi pour la pub. De La Cité des enfants perdus en 1997 à Amélie Poulain 2001 en passant par Alien en 1997 et jusqu’à Blueberry en 2004, il est à la base d’une grande pluralité d’images.
Créateur infatigable d’univers esthétiques extrêmement léchés, il peint aussi pour son propre plaisir. Dans ce domaine il est particulièrement sensible à l’approche hyperréaliste, très présente dans ses toiles. « J’ai toujours désiré être peintre. J’ai même très tôt fait des études d’art à cette fin. Le hasard de la vie voulut que je le sois devenu… mais pour le cinéma. »
Aujourd’hui après des années de pratique dans le cinéma et la pub, Jean-Marie Vives réalise son rêve personnel : peindre, fédérer autour de lui la créativité d’autrui, à commencer par famille et amis auxquels il aura transmis cette culture passionnée de l’image, partager un espace de travail, montrer sa production et celle des autres.
Un rêve qui prendra corps avec l’exposition inaugurale de l’atelier Manjari & Partners, en mai 2016.